Ménopause et bouffées de chaleur : quelles sont les causes et comment les soulager ?

Ménopause et bouffées de chaleur : quelles sont les causes et comment les soulager ?

Vous êtes en réunion ou en pleine nuit, quand soudain une chaleur intense vous envahit. Les bouffées de chaleur de la ménopause s’invitent souvent au pire moment ! Pour de nombreuses femmes, elles perturbent profondément le quotidien. Pourquoi apparaissent-elles ? Combien de temps durent-elles ? Et surtout, comment les atténuer ? On vous aide à mieux comprendre ce phénomène, à identifier ses déclencheurs et à découvrir des solutions concrètes pour y faire face.

Pourquoi les bouffées de chaleur surviennent-elles à la ménopause ?

Les bouffées de chaleur de la ménopause sont principalement liées à la chute des œstrogènes, une hormone qui joue un rôle clé dans la régulation de la température corporelle.


Lorsque leur taux diminue, le centre de thermorégulation dans le cerveau (l’hypothalamus) devient plus sensible aux variations internes.


Le corps réagit alors de manière excessive à de légers changements de température, déclenchant une vasodilatation brutale (les vaisseaux sanguins se dilatent).


Ce phénomène n’est pas dangereux, mais il peut être très gênant, surtout s’il survient plusieurs fois par jour ou en pleine nuit.


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Quelle est la durée des bouffées de chaleur pendant la ménopause ?

Chaque épisode peut durer d’une minute à parfois plus de 30 minutes, même si la majorité sont plutôt brèves.

Selon une étude américaine, les bouffées de chaleur persistent en moyenne pendant 7,4 ans. Elles peuvent débuter avant la ménopause, se poursuivre après, et évoluer en intensité et en fréquence avec le temps.

💡 Certaines femmes en souffrent de façon épisodique, d’autres de manière quasi quotidienne pendant plusieurs années.

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Est-ce que les bouffées de chaleur peuvent revenir après la ménopause ?

Les bouffées de chaleur sont surtout fréquentes pendant la périménopause, phase de transition après l’arrêt des règles.


Si elles tendent à s’espacer avec le temps, certaines femmes peuvent ressentir des bouffées de chaleur bien après la ménopause, rendant essentiel le fait de trouver des solutions adaptées pour mieux les vivre. Près d’une femme sur deux entre 54 et 65 ans continue à vivre ces épisodes inconfortables, parfois de manière chronique.


Même après la ménopause, les taux d’œstrogènes restent faibles, ce qui rend l’hypothalamus (ce fameux thermostat cérébral) toujours sensible. Cela peut provoquer des bouffées longtemps après la fin des règles.


Plusieurs études indiquent qu’elles durent en moyenne entre 7 et 9 ans après les dernières règles. Certaines femmes en souffrent jusqu’à 10 ans, notamment si elles ont commencé avant l’âge de la ménopause.


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Quelles sont les différences entre les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes à la ménopause ?

Ces deux symptômes de la ménopause sont liés aux changements hormonaux, mais elles se distinguent par leur moment d’apparition et leur impact.


Les bouffées de chaleur surviennent le jour, de façon soudaine. Elles peuvent être gênantes, mais affectent surtout le confort.


Les sueurs nocturnes pendant la ménopause, quant à elles, se déclenchent pendant le sommeil. Elles peuvent entraîner des réveils fréquents, une gêne importante et une accumulation de fatigue, surtout si elles se répètent plusieurs nuits de suite.

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Quels sont les symptômes associés aux bouffées de chaleur à la ménopause ?

Les bouffées de chaleur à la ménopause s’accompagnent souvent de symptômes physiques et émotionnels, qui peuvent varier d’une femme à l’autre :

  • transpiration soudaine et abondante, surtout au niveau du visage, du cou et du torse ;
  • rougeurs localisées (visage, cou, décolleté) de la peau à la ménopause, dues à la dilatation des vaisseaux sanguins ;
  • palpitations ou impression de cœur qui s’emballe ;
  • frissons ou sensation de froid après la montée de chaleur, liée à la chute soudaine de température corporelle ;
  • sensation d’oppression ou de malaise passager ;
  • anxiété, irritabilité ou gêne émotionnelle, liées à l’intensité des symptômes ou à leur imprévisibilité ;
  • troubles du sommeil, notamment en cas de sueurs nocturnes répétées.

💡 Même si ces symptômes sont fréquents, ils ne doivent pas être minimisés. Quand les bouffées deviennent trop envahissantes, il est important de chercher des solutions pour retrouver du confort.


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Quels sont les facteurs déclenchants et aggravants des bouffées de chaleur à la ménopause ?

Certains facteurs, bien qu’ils ne soient pas forcément à l’origine du problème, accentuent les épisodes ou les rendent plus fréquents. Savoir les repérer permet souvent de mieux gérer la situation au quotidien :

  • chaleur ambiante (pièce surchauffée, soleil, bain chaud, etc.) ;
  • aliments épicés, qui stimulent le système nerveux et augmentent temporairement la température corporelle ;
  • boissons chaudes ;
  • alcool, qui dilate les vaisseaux sanguins ;
  • caféine et excitants, qui agissent aussi sur le système nerveux et amplifient les symptômes ;
  • tabac, qui agit sur la circulation sanguine et les récepteurs d’œstrogène dans le corps ;
  • stress et émotions fortes, facteurs déclenchants très fréquents ;
  • vêtements trop chauds ou synthétiques, qui empêchent la régulation thermique naturelle du corps.

💡 Chaque femme réagit différemment. Tenir un petit journal des habitudes peut aider à identifier les déclencheurs personnels et adapter son quotidien en douceur.

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Quelles sont les solutions pour soulager les bouffées de chaleur à la ménopause ?

Changements d’hygiène de vie

Pour mieux réguler ces effets de la ménopause, veillez à maintenir une glycémie stable. Évitez les sucres rapides et privilégiez les aliments riches en fibres, fer et zinc : légumineuses, céréales complètes, oléagineux…


L’activité physique stimule la libération d’hormones, comme l’endorphine, la dopamine et la sérotonine, qui aident à mieux gérer le stress. Orientez-vous vers des pratiques douces (yoga, Pilates, natation, etc.) ou des activités extérieures (marche, vélo, etc.). Évitez toutefois les efforts trop intenses, qui peuvent accentuer les symptômes.


En cas de bouffées de chaleur nocturnes, optez pour des draps en coton, plus respirants, et un matelas adapté aux saisons (face été/hiver). Aérez la chambre chaque jour et maintenez une température autour de 19 à 20 °C pour favoriser un sommeil de qualité.

💡 Le stress joue un rôle non négligeable dans la fréquence et l’intensité des bouffées de chaleur. 

Pour y faire face, vous pouvez pratiquer la cohérence cardiaque, une technique de respiration simple qui favorise le retour au calme. Des pratiques comme la sophrologie, l’hypnose ou la méditation peuvent également vous aider à mieux traverser cette période.

Solutions naturelles

Certaines plantes riches en phytoœstrogènes (isoflavones) peuvent offrir un traitement naturel des bouffées de chaleur, à la ménopause. C’est le cas du soja, du trèfle rouge, du houblon, de l’actée à grappes noires ou encore des graines de lin.


Ces substances végétales, aux effets proches des œstrogènes, semblent utiles pour certaines femmes, notamment en cas de symptômes modérés. Mais leur efficacité semble inégale selon les études.


Par précaution, évitez ces compléments en cas d’antécédent de cancer hormonodépendant. L’Anses recommande de ne pas dépasser 1 mg d’isoflavones par kilo et par jour. Or, les dosages ne sont pas toujours bien indiqués : mieux vaut éviter de multiplier les sources.


La sauge, à la ménopause, est souvent utilisée pour réduire la transpiration excessive et les sueurs nocturnes. Certaines études suggèrent qu’elle pourrait aider à atténuer ces symptômes liés aux bouffées de chaleur.


L’association actée/millepertuis pourrait apporter un vrai soulagement. Attention cependant, car le millepertuis interagit avec de nombreux médicaments. Avant de vous lancer, demandez toujours l’avis d’un professionnel de santé.

Traitements médicaux

Leprincipal traitement des bouffées de chaleur de la ménopause est le traitement hormonal substitutif (THM), qui reste l’option la plus efficace. Il associe œstrogènes et progestatifs (ou œstrogènes seuls après hystérectomie) et se prend par voie orale ou transdermique. Il convient aux femmes sans contre-indication hormonale, notamment sans antécédent de cancer du sein ou d’accident thromboembolique.


En alternative, le tibolone (Livial), qui imite l’action des œstrogènes et androgènes, peut être proposé.


Certains antidépresseurs, comme la paroxétine ou la venlafaxine (ISRS/IRSN), ainsi que la gabapentine ou la clonidine, sont utiles pour réduire la fréquence des bouffées, surtout quand le THM est contre-indiqué.


Une nouvelle molécule, le fézolinetant, agit directement sur le centre de régulation de la température et offre des résultats prometteurs.

💡 Chaque option a ses avantages et ses limites. Le choix du traitement dépend du profil de santé, des antécédents médicaux et de l’intensité des symptômes.

Équipements rafraîchissants

Un ventilateur de cou rechargeable peut offrir une fraîcheur directe et instantanée dans les moments critiques, que ce soit au travail ou en déplacement.


Pour la nuit, un surmatelas rafraîchissant ou une housse thermorégulée peut absorber la chaleur corporelle et réduire la température du lit de quelques degrés, limitant ainsi les coups de chaleur nocturnes.


Vous pourriez aussi opter pour un surmatelas à eau avec thermostat, qui ajuste la température du lit en continu. À cela s’ajoutent des oreillers ou couvertures thermorégulants, en gel ou fibres respirantes, qui aident à maintenir une température agréable toute la nuit.


Les accessoires portables, comme les brumisateurs et linges rafraîchissants, apportent une solution nomade pratique en cas de gêne soudaine.

Enfin, un bracelet rafraîchissant contre les bouffées de chaleur à la ménopause, comme le Embr Wave, représente une solution innovante et discrète. Ce bracelet connecté, dont l’efficacité a été prouvée cliniquement, aide à réguler la sensation thermique en quelques secondes, améliorant ainsi le confort au quotidien.

Même si elles peuvent être gênantes, il existe des solutions pour mieux vivre au quotidien avec ces bouffées de chaleur. En comprenant leur origine, on peut apprendre à les apprivoiser et adapter son mode de vie pour en atténuer les effets.

Elsa CAPLET
Infirmière
Diplômée de l'IFSI du CHU de Nantes, Elsa a exercé plus de 10 ans dans divers services hospitaliers, en France et en Suisse. Désormais, elle met son expertise au service de la vulgarisation des enjeux de santé.

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