Comprendre les douleurs pelviennes et lombaires féminines : solutions et conseils

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Les douleurs pelviennes sont relativement fréquentes chez la femme. Mais qu’elles soient aiguës ou chroniques, elles sont parfois difficiles à interpréter. Perifit a décidé de faire un focus sur ces maux dans le ventre et le bas du dos parfois très handicapants. Cet article recense toutes les causes de ces troubles. Il vous explique également les symptômes associés, les examens prescrits par le médecin pour faire son diagnostic et les solutions qu’il propose.

Qu’est-ce qu’une douleur pelvienne et lombaire chez la femme ? 

Il s’agit de douleurs qui surviennent parfois de façon aiguë. Quelquefois, elles s’installent dans la durée et affectent la santé globale et la qualité de vie des personnes. 


Un mal de dos ou de ventre peut aussi survenir de manière isolée. Mais il est fréquent qu’il soit associé à d’autres troubles. Ce peut être :

  • Des problèmes urinaires ou digestifs ;
  • Des troubles gynécologiques. 

Alors, comment se manifeste la douleur ? Elle se manifeste de manières variées. Il peut s’agir de :

  • De crampes localisées dans le bas du dos et du ventre ;
  • De mal dans les reins ou les ovaires ;
  • De douleur persistante au niveau du bas du dos ou abdominale.

💡 Lorsque les douleurs pelviennes s’installent de manière chronique, elles sont souvent le signe d’un syndrome inflammatoire ou d’une pathologie spécifique, comme un fibrome, un kyste ovarien, ou encore une endométriose (1).

Intéressons-nous d’ailleurs plus dans le détail à la cause de telles souffrances.

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Les causes possibles des douleurs pelviennes et lombaires chez la femme

Ces tiraillements dans le bas ventre et les autres douleurs au niveau du bas du dos sont déclenchés par de multiples facteurs. 

Les problèmes gynécologiques les plus fréquents

Les douleurs du syndrome prémenstruel

Les douleurs liées au cycle menstruel sont courantes. Les dysménorrhées (douleurs de règles) donnent une sensation douloureuse et intense dans la région pelvienne et le bas du dos.

Les pathologies de santé intime

Mais certaines pathologies engendrent également des douleurs abdominales ou utérines. Citons :

  • L’endométriose ;
  • Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) ;
  • Le fibrome utérin ; 
  • L’adénomyose. 

Parfois, des saignements apparaissent. Et les rapports sexuels peuvent être douloureux.  

Les douleurs en post-partum

Le corps après accouchement subit de nombreuses modifications. Elles peuvent être à l’origine de maux persistants durant les semaines suivantes. 


Les poussées répétitives au moment de l’accouchement provoquent, en effet, des troubles du périnée. La souffrance est en plus intensifiée par la fatigue en post-partum.


Par ailleurs, lorsque l’accouchement a provoqué un diastasis des grands droits, les maux sont encore plus intensifiés.

Les douleurs du bas du ventre à la ménopause

À la ménopause les douleurs du bas du ventre sont courantes (2).


Elles sont induites par des changements hormonaux qui fragilisent les tissus.


Durant cette période particulière, de nombreuses femmes sont ainsi sujettes à l’apparition : 

  • D’une atrophie vaginale induite par la chute des œstrogènes ;
  • Des problèmes urinaires ;
  • De douleurs durant les rapports sexuels.

Selon une étude, ces troubles chroniques ont souvent une origine multifactorielle. Leur survenue est influencée par le stress ou encore la fatigue (3).

Les facteurs musculo-squelettiques

Et si une douleur pelvienne chez la femme indiquait un trouble musculo-squelettique ?

💡Une surcharge musculaire ou une mauvaise posture peuvent aggraver un prolapsus, un trouble du périnée, une sciatique ou un diastasis des grands droits. La douleur devient alors intense, que ce soit au repos ou à l’effort.

Elle traduit parfois un syndrome pelvien qui nécessite une prise en charge par un kinésithérapeute. 

Les motifs d’ordre urinaire

Une douleur dans le bas du dos chez la femme peut aussi évoquer la présence : 

  • D’une infection 
  • D’un calcul rénal ; 
  • D’un syndrome inflammatoire de la vessie ; 
  • Une incontinence liée à une faiblesse du plancher pelvien ; 
  • Une descente d’organe (4).

Les problèmes gastro-intestinaux

De nombreux troubles digestifs peuvent engendrer des souffrances. La constipation et les douleurs pelviennes sont aussi souvent liées. Mais d’autres fois, ces maux se présentent souvent sous la forme de ballonnements et de douleurs diffuses. Ils peuvent signer : 

  • Un syndrome du côlon irritable ; 
  • Une diverticulite ;
  • Une maladie de Crohn ; 
  • Et bien d’autres pathologies encore.

Les éléments neurologiques

Une douleur chronique peut aussi être d’origine neurologique. Le nerf pendudal est souvent en cause. Il est responsable de la sensibilité de la zone de l’anus, de la région pelvienne. Une névralgie pendudale provoque ainsi une douleur aiguë dans le bas de la région abdominale (5).  

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Quels sont les symptômes associés au mal de ventre et du bas du dos ?

Les symptômes associés varient selon la cause du mal. On retrouve par exemple :

  •  Des brûlures urinaires ou des envies récurrentes d’aller aux toilettes ;
  •  Des saignements anormaux ;
  •  Des douleurs durant les rapports sexuels ;
  •  Une fatigue persistante ;
  •  Des troubles digestifs ; 
  •  De la fièvre.

Dans tous les cas, l’examen médical est plus que nécessaire. Il pose le diagnostic et permet d’envisager un traitement adapté.

Quand consulter un médecin ?

La consultation médicale s’impose lorsque les douleurs persistent ou qu’elles surviennent de manière aiguë. Si, en plus, elle s’accompagne de l’un des symptômes inquiétants cités plus haut, la prise en charge médicale doit être rapide, voire d’urgence. C’est pourquoi il est important de ne pas banaliser sa douleur et de demander un avis médical le plus précocement possible.


Une étude randomisée démontre d’ailleurs qu’une prise en charge rapide sur tous les aspects permet d’améliorer les symptômes (6)

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Comment s’effectue le diagnostic ?

Un échange pour identifier la cause de la douleur

Une consultation pour des douleurs de ce type débute par un interrogatoire. Le·la professionnel·le de santé souhaite en savoir plus sur les antécédents médicaux de la personne, la fréquence des symptômes et leur intensité. Le·la praticien·ne médical·e doit être en possession de tous les éléments pour vérifier d’où provient la souffrance.

Un examen clinique poussé

L’examen clinique valide détermine la source du mal. Le médecin utilise la palpation abdominale. Mais il peut également réaliser un toucher vaginal ou demander des examens complémentaires.

Les examens complémentaires

Les analyses biologiques

La prise de sang permet de détecter des signes d’infection ou d’inflammation. Elle valide aussi un déséquilibre hormonal. Le médecin prescrit souvent : 

  • Une numération formule sanguine pour identifier les infections ; 
  • Une CRP ou une vitesse de sédimentation pour quantifier l’inflammation ;
  • Un dosage hormonal de FSH, de LH, d’œstrogène et de progestérone, pour valider l’arrivée de la ménopause ou la présence d’un SOPK.
  •  Une analyse d’urine permet de vérifier qu’il n’y a pas de problème rénal ou d’infection urinaire.

En complément, le·la professionnel·le de santé peut également demander différents examens.

L’échographie pelvienne 

L’échographie pelvienne permet d’avoir une vision des ovaires de la vessie de l’utérus. Elle est importante pour détecter un fibrome, une endométriose, un kyste ovarien ou encore une grossesse extra-utérine.

L’IRM

L’IRM, elle, donne une vue plus précise des tissus pelviens. Elle identifie la présence d’adhérence ou d’une endométriose profonde.

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Quelles sont les différentes solutions pour soulager les douleurs pelviennes et lombaires ?

Lorsqu’elles sont chroniques, ces maux affectent la qualité de vie des personnes. Fort heureusement, il existe différentes solutions pour vous soulager.

Les approches médicales

Une fois le diagnostic posé, le·la spécialiste propose différents traitements : 

  • Des antalgiques ; 
  • Un traitement hormonal ;
  • Une antibiothérapie ; 
  • Etc.

Parfois, une intervention chirurgicale s’impose. C’est par exemple le cas s’il existe : 

  • Une endométriose ;
  • Un syndrome vésical douloureux ;
  • Un calcul urinaire ;
  • Un prolapsus ;
  • Un kyste ovarien ;
  • Un fibrome. 

La rééducation périnéale

En cas de périnée relâché, la rééducation périnéale constitue une solution efficace pour combattre les douleurs pelviennes et prévenir une éventuelle descente d’organes. Le travail périnéal permet, en effet, de restaurer un équilibre pelvien et abdominal. En ce sens, la kinésithérapie est totalement indiquée. 


En complément, il existe des dispositifs vaginaux comme Perifit Care ou Perifit Care +. Ces sondes périnéales connectées vous permettent de muscler votre périnée, sans sortir de chez vous.

Des approches complémentaires

Certaines pratiques, comme le yoga ou le Pilates, peuvent soulager la douleur. Elles améliorent la souplesse pelvienne et détendent la zone lombaire. La sophrologie permet de mieux gérer son stress i et de réduire la douleur chronique. Enfin, en cas de blocage articulaire ou de syndrome de congestion pelvienne prémenstruel, l’ostéopathie ou l’acupuncture peuvent être intéressantes.


Vous vous demandez s’il existe des solutions pour prévenir ces douleurs ? Voici quelques éléments de réponse.

Prévention : comment éviter la réapparition de ces douleurs ?

Pour éviter qu’une douleur de ce type ne réapparaisse, soyez à l’écoute de votre corps, de façon à identifier les signes, dès leur apparition.


Un suivi gynécologique régulier vous permet d’anticiper les dysfonctionnements de ce type.


Enfin, en ayant une bonne hygiène de vie, vous limitez les éventuelles réapparitions de la douleur, voire des complications. Pensez notamment à  : 

  • Boire suffisamment dans la journée ; 
  • Avoir une alimentation anti-inflammatoire équilibrée ; 
  • Pratiquer une activité physique régulière

Les douleurs pelviennes et lombaires peuvent avoir différentes origines. Il est important de consulter un·e professionnel·le de santé, dès que les symptômes deviennent persistants. Ils peuvent cacher des problèmes gynécologiques, gastriques, musculo-squelettiques ou urologiques. En cas de problèmes urinaires, l’usage d’une sonde vaginale peut être envisagé. Alors, demandez l’avis de votre médecin et venez tester l’un des dispositifs de Perifit.

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Agnès DITER
Sage-femme
Titulaire d'un diplôme d'État de sage-femme de l’école de Lyon. Forte de mon expérience dans plusieurs cliniques de l'agglomération lyonnaise, j'utilise aujourd'hui mon expertise pour rédiger des articles spécialisés dans le domaine de la santé.

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